« Partage » est peut-être le mot qui définit le mieux le hip-hop,
souligne Agnès Aguer, avocate, danseuse amatrice, membre du club Rotary Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Urrugne,
partie prenante de l’organisation de l’événement, donné au profit
d’associations agissant pour le handisport et les familles touchées par
le handicap : Hegoak mendian et Haizeren Bidean.
Hegoak
Mendian permet à des personnes en situation de handicap de participer à
des manifestations sportives et à des courses officielles, au moyen de
joëlettes. Haizeren bidean (sur le chemin d’Haize) se consacre à
l’accompagnement des aidants et parents d’enfants en situation de
handicap dans leur vie quotidienne.
La pièce « Voyage » a été créée par la compagnie Wazza Family, fondée il y a quatre ans par les élèves de l’école de danse Street Art
de Bayonne. La jeune troupe s’est professionnalisée il y a trois ans,
et compte désormais huit danseurs, dont Tony Le Guilly, chorégraphe,
qui, depuis l’âge de 19 ans, enseigne la breakdance aux jeunes et
adultes valides ou en situation de handicap.
Fort de la devise de
la Zulu Nation, « Paix, amour, unité et amusement », le danseur relie
les individus de façon joyeuse, sans étiquette, dans l’instant, en
accompagnant l’émotion de la musique, et des percussions corporelles. La
culture hip-hop qui cultivait naguère la révolte est désormais porteuse
d’un grand vent de liberté. « Tu ne sais plus qui tu es, tu fais partie
de quelque chose mais tu oublies tout, tu lâches tout, tu es dans la
musique. Dans le mouvement, tu ne vois plus rien. Tu t’éclates c’est
tout », salue le chorégraphe.